Le bélier était la victime du sacrifice de consécration (Exode
29 et Lévitique
8).
La couleur rouge
évoque la couleur du sang.
Cette couverture
évoque la consécration de Christ dans l’œuvre que Dieu son Père lui avait donné
à faire, allant jusqu’au don de sa vie — la vie est dans le sang.
Il l’a
parfaitement glorifié : « … 4 Moi, je t’ai glorifié sur la terre,
j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire ; 5 et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la
gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. … » (Jean
17 v.4 &5).
Rien ne pouvait le détourner de son accomplissement, quel qu’en soit
le prix à payer. Nous ne
pouvons pas mesurer ce que fut pour lui, le combat qu’il a enduré dans la
solitude de Gethsémané, abandonné des siens qui s’étaient endormis à un jet de
pierre. Nous ne pouvons pas plus qu’eux entrer dans les souffrances que le
Seigneur a connues par anticipation, et moins encore dans les souffrances
expiatoires qui ne sauraient nous être décrites.
N’a-t-il pas été ce bélier de consécration comme aussi ces deux boucs de la journée
des propitiations de Lévitique
16 — le
bouc qui s’en va, sur la
tête duquel les péchés avaient été mis ?
Rien ne l’a arrêté dans son chemin d’obéissance. Il
s’est abaissé lui-même, alors que personne ne pouvait l’abaisser. Il s’est
livré lui-même alors qu’il n’était au pouvoir de personne de le livrer. Il s’est donné lui-même
volontairement et cela jusqu’à la mort.
Il y a une
application pour nous, car s’il « est mort pour nous, c’est
afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes mais pour celui qui
pour eux est mort et a été ressuscité » (2
Corinthiens 5 v.15)